Conseils Bébé & Grossesse

L’intolérance au gluten chez bébé

La diversification alimentaire se déroule durant les 18 premiers mois de bébé. A partir du 8ème mois, l’enfant peut commencer à manger des féculents.

Tous les aliments à base de blé, de seigle, d’orge comme les pâtes, le pain, les biscuits, les pâtisseries, contiennent du gluten.

Le gluten est utilisé également pour épaissir certains desserts lactés et bon nombre de préparations industrielles.

 

Toutefois, le gluten peut déclencher des troubles digestifs plus ou moins importants, pour les personnes intolérantes.
Aujourd’hui, on compte plus d’1% de la population atteinte de la maladie cœliaque. Toutefois, les associations d’intolérants au gluten parlent de plus de 70% de la population ayant des difficultés à digérer le gluten, molécule complexe, que l’organisme a du mal à assimiler.

Cette intolérance peut être diagnostiquée à n’importe quel âge : un régime sans gluten à vie est préconisé.

La maladie cœliaque chez l’enfant

La maladie cœliaque est une maladie auto-immune, qui entraîne une destruction de la paroi intestinale et donc une mauvaise absorption des nutriments.

Comment se manifeste cette pathologie chez bébé ? Les principaux symptômes sont les diarrhées, les maux de ventre, un risque de déshydratation, un teint pâle, une mauvaise haleine… Fatigué, amaigri et peu endurant, l’enfant est dans un mauvais état de santé général, qui ressemble à une gastro-entérite.

Comment diagnostique-t-on la maladie cœliaque ? Chez l’adulte, le diagnostic se déroule en 3 temps, avec une endoscopie de l’intestin avec des biopsies, que l’on évite pour le jeune enfant. Pour bébé, le diagnostic se fait en 2 temps :

  • Une prise de sang. Le médecin peut détecter la maladie cœliaque, grâce à un faisceau d’indices : carence en vitamine B12, faible taux d’albumines, cholestérol trop bas et fort taux de transaminases.
  • Une éviction de gluten, pour vérifier si les symptômes disparaissent.

Quels sont les risques si la maladie cœliaque n’est pas traitée ? Il n’est pas rare que les parents ou le corps médical ne prennent pas au sérieux, les différents signes d’alarme.

L’enfant rejette spontanément les aliments à base de gluten, ce qui peut faire penser à un caprice, selon l’âge de l’enfant. Toutefois, non traitée, cette pathologie peut entraîner de graves troubles : retard de croissance, dyslexie, dépression, comportement associable, troubles du sommeil ou maladie de Crohn.

Apprendre à cuisiner sans gluten

Si l’absence de gluten dans l’alimentation peut se révéler être un vrai casse-tête pour les parents, l’enfant peut avoir une alimentation variée et équilibrée.

Bien entendu, il peut manger des fruits, des légumes, du riz, de la viande, du poisson et des œufs. Qu’en est-il pour les féculents ? Il est possible d’opter pour du pain sans gluten, grâce à des préparations de farine sans gluten toutes prêtes dans le commerce, à pétrir soi-même.

Si le blé est à prohiber, quelles sont les farines à privilégier ? La farine de riz, de sarrasin, de quinoa, l’amidon de maïs, la fécule de pomme de terre permettent de faire les préparations traditionnellement faites avec du blé.

Les magasins biologiques et les rayons diététiques de grandes surfaces vendent de plus en plus de produits estampillés “sans gluten”. Des livres de cuisine sans gluten aident les parents, en proposant des idées de recettes gourmandes et familiales.

Habituellement, les desserts contiennent pour la plupart, du gluten. Que proposer à un enfant intolérant ? Voici quelques exemples de saveurs sucrées : macarons, crêpes aux flocons de millet, meringues, flans au lait végétal, moelleux à la farine de châtaigne.

Pour rendre un gâteau plus fondant, il est possible d’ajouter du beurre de cacahuètes, de la purée d’amandes ou de sésame à la préparation.

2 réflexions au sujet de « L’intolérance au gluten chez bébé »

  1. woua je ne connaissais pas du tout cette maladie, merci pour votre article

  2. Coucou,

    J’avais vraiment besoin des idées de recettes sans gluten ! Merci pour vos conseils et astuces. Au début, moi aussi, j’ai cru que mon fils faisait des caprices. Heureusement qu’il n’était pas trop tard ! Maintenant qu’il s’en remet, je fais de mon mieux pour cuisiner sans féculents pour lui.

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