Conseils Bébé & Grossesse

Bébé secoué : attention danger

Bébé pleure durant des heures, la fatigue bien installée prend le pas sur l’anxiété et la nervosité.

Ces circonstances banales mènent vers l’irréparable. Combien de fois les médias  relatent des faits divers sur des parents ou assistantes maternelles, excédés par les pleurs et qui secouent bébé ?

Cette maltraitance non intentionnelle ou volontaire est lourde de conséquences. Le ministère de la Santé a récemment fait des campagnes pour sensibiliser les parents, à ce problème.

Les dangers et conséquences pour les bébés secoués

Le phénomène du bébé secoué est assez simple : le fait de secouer le bébé crée des lésions cérébrales graves voire la mort de l’enfant. En effet, le cerveau va alors s’écraser contre la boite crânienne, créant des hémorragies, des lésions importantes aux tissus et un gonflement du cerveau.

Les conséquences sont dramatiques : cécité, retard mental ou dans l’acquisition des apprentissages, épilepsie, paralysie… 10% des bébés secoués meurent suite à des chocs répétés. Moins d’un enfant sur quatre s’en sort sans aucune séquelle.

Comment reconnaît-on un bébé secoué ?

Les parents récupèrent les enfants le soir et trouvent leur bébé différent. Le bébé secoué est un bébé mou sans expression, qui ne pleure pas, qui n’a plus aucune tonicité au niveau du cou, avec un regard différent.

Les hématomes sont internes, il n’y a aucune trace de bleu visible. Il est indispensable de se rendre aux urgences pédiatriques dans les plus brefs délais.

50% des auteurs de ces agressions sont les pères et 20% sont les « beaux-pères », compagnons de la mère de l’enfant. Il n’y a pas que les parents qui secouent leurs enfants. Il arrive que rarement, les assistantes maternelles (10% des auteurs), bien qu’étant des professionnelles de la petite enfance, passent à l’acte.

Comment prendre du recul face aux pleurs de bébé ?

En tant que parent, il est vrai qu’un bébé peut pleurer jour et nuit. Le volume sonore prolongé du bébé crée un stress pour le parent. Bien que la fatigue et l’énervement soient présents, il faut impérativement garder son calme. Voici les conseils pour arrêter les pleurs de l’enfant et / ou vous détendre :

  • Si vous sentez une tension monter, mieux vaut laisser pleurer l’enfant cinq minutes le temps que vous vous calmiez. Boire un thé, écouter un peu de musique, regarder la télévision… sont des moyens pour prendre un peu de temps pour soi. Mieux vaut culpabiliser que de secouer son bébé comme un prunier.
  • Faites une promenade en landau ou en écharpe. Vous pourrez ainsi vous oxygéner et l’enfant vous sentant apaisé, pourra s’endormir. L’isolement est parfois, le lot des femmes qui viennent d’accoucher. Elles reçoivent un grand nombre de visites de la famille et des amis le week-end et se retrouvent seules durant la semaine.
  • Soignez votre baby blues. Certaines mamans sont en proie à la dépression post-partum. Ce coup de blues est généralement passager. Toutefois, s’il perdure, il n’est pas à prendre à la légère. Consultez votre médecin, pour une prescription médicamenteuse compatible avec l’allaitement et la conduite d’une voiture.
  • Faites garder bébé. Ne culpabilisez pas de laisser votre enfant quelques heures, au papa, à de la famille, des amies, une personne de confiance ou une assistante maternelle. Prenez le temps de recharger vos batteries, en faisant du shopping, faire un jogging, vous balader au bord de la mer, en allant à la piscine. Pour vous rassurer, laissez votre numéro de portable.
  • Consultez un pédiatre ou médecin avec bébé. Si les pleurs sont incessants, bébé a peut-être des troubles digestifs comme un reflux gastro-oesophagien, ce qui est très douloureux pour l’enfant.

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