Conseils Bébé & Grossesse

L’arrivée d’un bébé dans une famille recomposée

Un enfant sur 10 vit au sein d’une famille recomposée.

Après une séparation ou un divorce, il n’est pas évident pour l’enfant d’accepter le nouveau conjoint de sa maman et la compagne de son papa.De plus, cela se complique, si la personne a elle aussi des enfants.

L’enfant peut avoir une profonde envie que ses parents refassent leur vie chacun de leur côté.

Toutefois, il peut également rejeter sa nouvelle famille. Sa présence le renvoie à abandonner l’idée que ses parents puissent se réconcilier et vivre de nouveau ensemble.

L’arrivée d’un bébé peut renforcer la conviction de l’enfant, ce qui peut lui procurer le plus grand bonheur ou le plonger dans une réelle tristesse. Que faire ? Seul le dialogue parent / enfant peut l’aider à passer cette épreuve.

Trouver ses repères dans un nouveau couple familial

L’enfant doit apprendre à connaître le nouveau partenaire du parent. Même s’il n’est pas parent, il peut jouer un rôle d’autorité sur l’enfant. Ce dernier doit adopter le compagnon de sa mère ou la compagne de sa père, mais cela doit également se faire dans le sens inverse. Il est essentiel qu’ils passent un peu de temps ensemble, pour s’apprivoiser.

Quelles sont les manières pour apprendre à se connaître ? Au travers des jeux et des sorties, il est possible de créer une complicité. Seul le temps peut permettre à chacun de trouver ses marques.

La naissance d’un bébé au sein d’une famille recomposée va sceller le couple. L’enfant issu de la précédente union en a parfaitement conscience. Même s’il est heureux d’avoir une petite sœur ou un petit frère, il peut penser à l’autre parent, qui n’a pas refait sa vie ou qui n’a pas eu d’enfant de sa nouvelle union.

Le sentiment de culpabilité peut naître, ce qui crée un malaise. Prenez le temps de discuter avec l’enfant, que vous soyez le parent qui vient d’avoir le bébé ou non. Les enfants ont le don de porter des bagages qui ne sont pas les leurs.

Il peut se sentir coupable de la rupture de ses parents. Le bébé réactive cette blessure. Quelques séances avec un psychologue ou un pédopsychiatre peuvent libérer l’enfant et l’aider à avancer.

Un lien pour créer une cohésion familiale

Vivre dans une famille recomposée n’est pas évident pour l’enfant. Il doit apprendre à connaître le nouveau conjoint ou la nouvelle compagne, puis ses enfants.

Il peut avoir l’impression d’avoir des étrangers dans sa maison ou d’être un intrus chez eux. Il faut impérativement qu’il dépasse cette sensation d’embarras et de contrainte, avant la naissance de l’enfant.

Fonder une famille, c’est également fonder des espoirs. Pourtant, l’arrivée d’un bébé apporte son lot de joies, comme le bonheur d’être à nouveau maman mais également du stress, entre le baby blues, les pleurs de bébé et la nouvelle organisation d’une famille qui s’agrandit.

Attention à ne pas faire porter sur les épaules du bébé, une mission spécifique. Bon nombre de parents pensent que le bébé va avoir un rôle de pacificateur de relations et qu’il va souder définitivement la famille.

Ce n’est pas à l’enfant né de cette nouvelle union de porter une telle responsabilité, mais bien aux parents, qui doivent jongler entre la vie de famille et les gardes chez l’autre conjoint.

L’arrivée d’un bébé peut même fragiliser un couple. Une nouvelle fois, le dialogue s’impose entre parents, afin d’être en accord sur les valeurs éducatives que l’on souhaite transmettre.

Bon nombre de couples font le choix de se mettre au diapason, dès leur rencontre, ce qui est bénéfique pour l’enfant. Les règles sont clairement établies, dès le début.

D’autres parents préfèrent d’appliquer leurs méthodes éducatives avec leurs propres enfants. Une naissance entraîne un changement, qui peut mettre en avant une dissonance éducative, qu’il est impératif de résoudre.

De plus, dans l’intérêt de toute la famille, l’éducation doit être identique pour tous les enfants, afin de ne pas créer des jalousies ou des conflits. Une période d’adaptation est à prévoir afin que petits et grands se sentent heureux au sein de sa famille recomposée.

3 réflexions au sujet de « L’arrivée d’un bébé dans une famille recomposée »

  1. Bonjour,

    Lorsque vous parlez d’une éducation identique pour tous les enfants, cela signifie-t-il que le conjoint nouvellement parent soit renoncer à ce qu’il aimerait transmettre afin de coller à un système éducatif issu de l’ancien couple ?
    N’est-ce pas devenir simple donneur de sperme/mère porteuse en ce cas ?
    Merci pour cet article.

  2. Bonjour
    Ceci veut dire qu’il vaut mieux éviter d’avoir des règles de vie différentes en fonction des enfants.
    Bien évidemment ceci va dépendre de leur âge, on autorise des sorties à un enfant de 16 ans alors qu’on ne laissera pas faire le plus petit de 10 ans.
    Le conjoint doit participer à l’éducation de tous les enfants, pas seulement les siens.

  3. Je suis pas du tout d’accord ! Un enfant issu d’une première union n’est pas le notre, on ne lui doit rien qui relève de la maternité/paternité, seulement un respect basique pour faciliter la cohabitation de tout le monde (si il y a un vrai lien, tant mieux ! mais si il n’y en a pas inutile de jouer la comédie).
    Pour ce qui est de l’éducation je suis encore une fois absolument pas d’accord avec toi Christine, une nouvelle union c’est une union neuve, un tout autre fonctionnement, d’autres r§les, une autre famille, une page vierge (Sinon ça revient a une quasi GPA comme l’a souligné Ds.. utilité de se baser sur un modèle précédent ? Qui non seulement a foiré, mais en plus ne comprenait pas les mêmes personnes, pas la même histoire? il n’y a rien de comparable) .. c’est au grand enfant de s’adapter dans la mesure où il ne vient pas juste passer du temps chez son papa/sa maman mais dans une autre cellule familiale qui a sa propre harmonie.

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