Conseils Bébé & Grossesse

Bébé sur les réseaux sociaux

Annoncer la naissance de bébé sur un réseau social comme Facebook ou Twitter est chose courante et banale, dans la société numérique, dans laquelle nous vivons.

Les futurs parents n’hésitent plus à exposer les photos du ventre arrondi de la maman, de l’échographie morphologique en 3D, en photo de profil. La grossesse s’affiche et se partage à volonté avec ses amis et sa famille.


Après l’accouchement, les parents continuent à diffuser les photos de l’enfant : le premier sourire, la première cuillère de petit pot de purée de carottes, la première fois en trotteur, les premiers pas, le premier anniversaire…

L’album photo est bel et bien devenu virtuel et chacun peut y aller de son petit commentaire, pour s’extasier devant les risettes et les joues rondes de bébé.

Bien que les parents aient envie de partager leur bonheur, le droit à l’image et la protection des données personnelles restent des questions épineuses, d’autant plus que la diffusion de photos d’ordre privé sur internet n’est pas anodine.

Même supprimées, il est possible de retrouver des photos, plusieurs années après leur diffusion. C’est pourquoi des précautions sont à prendre, avant de publier des images de ses enfants sur la toile.

Une existence virtuelle in utero, un phénomène nouveau

Un fœtus peut être présent sur internet. Il y a quelques années, les photos d’échographies étaient réservées aux proches. Les futurs parents montraient fièrement leurs bandes de papier, en noir et blanc.

Aujourd’hui, le matériel des sages-femmes ou échographes a beaucoup évolué. Les professionnels donnent ou vendent des photos d’échographies sur des clés usb, aux parents friands de souvenirs de grossesse.

La présence d’un fœtus sur le web est un phénomène inédit qui se développe de plus en plus. Il est primordial d’avoir à l’esprit que la plupart des échographies sont des documents médicaux avant tout.

Seule l’échographie 3D n’a pas de finalité médicale. Les parents sont curieux et aiment avoir ce type de photo, afin de mieux visualiser le bébé avant la naissance et de pouvoir les partager sur les réseaux sociaux. Néanmoins, l’échographie 3D fait débat, en raison d’une potentielle dangerosité, en lien avec une émission trop forte d’ultrasons.

L’image de l’enfant exposé sur Internet, volontairement par les parents

Plus de 70% des enfants de moins de 2 ans sont présents sur Internet, par le biais de photos.

Evitez de publier la photo des enfants en photo de profil. Cette dernière est en mode public et reste utilisable par tous. De plus, évitez de succombez à la tentation de la géolocalisation, même si la photo du petit dernier est très craquante, avec le père Noël à la crèche des Poupinelles, dans la ville de Vannes par exemple. Des informations trop précises sur les habitudes de vie ou les lieux que fréquentent les enfants doivent rester personnelles.

Le réseau social peut donner une impression d’intimité. Entre amis ou en famille, on montre ses souvenirs de vacances et des moments de la vie quotidienne. Toutefois, sur Facebook par exemple, si le compte est en mode public, l’image de nouveau-né est donc exposée à l’échelle mondiale. Il est donc essentiel de bien paramétrer son compte, en mode privé ou personnalisé.

Le droit à l’image de l’article 9 du Code civil est un droit applicable à toutes personnes, dont les enfants. Évitez de poster des photos très mignonnes en bas âge, mais qui se révèlent ridicules, quand l’enfant grandit. Bébé sur le pot, dans son bain, dans la piscine du jardin : gardez ce type de photos pour la sphère familiale uniquement. Ces photos, bien que banales, peuvent lui porter préjudice, en grandissant.

N’oubliez jamais que l’image de l’enfant risque d’être utilisée, sans le consentement des parents, pour illustrer un blog ou être transformé via un logiciel de retouche de photos, à des fins commerciales, dans un pays étranger.

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