Conseils Bébé & Grossesse

Eviter ou gérer les chutes de bébé

bébé après une chute

Chez un enfant, la plupart des chutes sont bénignes… et nombreuses.Les occasions de tomber ne manquent pas, lors de l’apprentissage de la marche ou d’une course à vélo. Une mauvaise chute peut avoir des conséquences dramatiques.

Il est essentiel d’adapter son environnement, pour éviter une défenestration, une chute de la table à langer ou dans les escaliers.

Les parents, lors d’une chute, ont tendance à paniquer. Il est nécessaire de protéger son enfant en connaissant des mesures de sécurité et apprendre à évaluer la gravité de la chute, sans stress envahissant. Pour les petits accidents bénins, les parents doivent avoir à disposition, une trousse à pharmacie bien garnie, pour soigner les bobos.

Prévenir les risques de chute

Avant l’âge de 18 mois, la chute de la table à langer est l’accident domestique le plus fréquent. Les nourrissons peuvent être toniques, très tôt : ils se retournent très facilement et ils tombent de près 1,20 m, ce qui peut entraîner des commotions cérébrales ou des fractures. La chute de la table à langer est liée à un défaut de surveillance très bref. Il est essentiel, pour minimiser les risques, de :

  • Tout prévoir avant le change, afin que le matériel soit à portée de main
  • Avoir toujours une main sur bébé
  • Prendre l’enfant avec soi, si l’on doit quitter la pièce

Dans la poussette, le transat ou la chaise haute, l’enfant doit être impérativement attaché, par une ceinture 5 points de préférence, afin de le maintenir.

A partir de 18 mois, la défenestration est un risque majeur pour les petits, curieux de voir ce qu’il se passe dehors ou pour imiter Spider-man et autres héros volants. Les fenêtres accessibles aux enfants, doivent être équipées d’un système de blocage, qui permet simplement d’entrebâiller, pour aérer. Certains parents posent des grillages de sécurité.

Tous les bébés n’auront pas la chance de celui de ce reportage…

Les escaliers attirent inexorablement les enfants qui apprennent à marcher et deviennent rapidement la hantise des parents. Le meilleur moyen pour les tranquilliser, est la barrière de sécurité, en haut et en bas, jusqu’à l’entrée en maternelle.

Courir dans la maison, glisser en chaussettes sur le sol ou trébucher avec un tapis sont des risques quotidiens, qui se soldent souvent par une réception sans égratignure, à condition qu’elle ne se fasse pas sur un coin de table. Les angles peuvent être redoutables. Il est indispensable de privilégier des protections dans les coins, en plastique adhésif, mousse ou silicone, même si cela se fait temporairement au détriment de l’esthétisme de votre intérieur.

Les parents pensent parfois au pire pour leurs enfants. Néanmoins, il est primordial de laisser à son enfant sa liberté d’aller et venir. Une mère ou un père ne peut éviter toutes les chutes. Il est préférable d’apprendre à son enfant à ne pas se mettre en danger, en lui expliquant les risques.

La sécurité est un sujet sur lequel les parents doivent être en accord. Si bébé désobéit et ne respecte pas les règles, en prenant des risques, les parents doivent lui expliquer simplement les risques encourus de manière commune.

Avoir les bons gestes et une trousse de premiers secours à portée de main, en cas d’accident.

Une chute est si vite arrivée. Elle peut entraîner des traumatismes et de multiples contusions. Les règles de sécurité sont simples en cas de chute :

  • L’enfant doit rester sur place. Il est interdit de déplacer ce dernier, sauf danger imminent.
  • Couvrez l’enfant, avec un vêtement chaud ou une couverture.
  • Appelez le 15 ou le 18, pour informer les secours, en déclinant votre identité et surtout le lieu de l’accident.

Même après un choc violent, l’enfant peut reprendre ses esprits très vite et se remettre à jouer. Toutefois, si dans les heures qui suivent, vous détectez des signes d’alarme :

  • une perte de connaissance,
  • des vomissements,
  • un comportement absent,
  • un saignement de l’oreille,
  • une réaction de gêne face à la lumière,
  • appelez les secours ou allez aux urgences pédiatriques pour des examens de contrôle.

La majorité des chutes entraînent des plaies et des écorchures, qui demandent à être soignées vite. Le risque infectieux est présent, en cas d’égratignure, même si l’enfant est vacciné contre le tétanos. Quand la blessure est trop profonde, emmenez l’enfant aux urgences, car des points de suture peuvent être nécessaires.

Que ce soit à la maison, en balade ou en voiture, la trousse à pharmacie est un indispensable pour soigner les bobos du quotidien, qui doit contenir :

  • Du sérum physiologique pour nettoyer une plaie.
  • Un désinfectant non alcoolisé.
  • Des compresses stériles.
  • Des pansements.
  • Du sparadrap
  • Un bon stock de bisous 🙂

Informations complémentaires :

Traumatisme crânien chez l’enfant

 

2 réflexions au sujet de « Eviter ou gérer les chutes de bébé »

  1. Les bébés sont vraiment imprévisibles, il suffit de quelques secondes d’ inattention qui risquent d’ être dangereux. Rien ne vaut une bonne prévision. Le mieux est de tripler de prudence, par exemple, attacher le bébé grâce à une petite corde, il peut à la fois bouger sans être perdu de vue.

  2. une grosse chute peut faire très peur.
    Un conseil : Si votre bébé a fait une chute que vous avez consulté les urgences pédiatrique et qu’aucune lésion n’a été détectée, allez consulter un ostéopathe. Une chute sur la tête ou sur les fesses peut engendrer des blocages articulaires et contraintes sur le corps de votre bébés. Parfois il pourra être plus irritable et moins bien dormir malgré l’absence de lésion à l’hôpital.
    Bon courage,
    Charlotte

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