Conseils Bébé & Grossesse

Les problèmes respiratoires chez bébé (bronchiolite, clapping…)

Chaque hiver, aux alentours des fêtes de fin d’année, la bronchiolite arrive en force en France.

Les nourrissons sont touchés par cette infection virale, qui est très contagieuse. Ils attrapent la bronchiolite, chez l’assistante maternelle, à la crèche ou en étant en contact avec d’autres enfants.

Fragiles, il est fréquent que les bébés soient hospitalisés, en cas de complications.

La bronchiolite, la maladie respiratoire des tout-petits

La bronchiolite est une infection des bronches. Ce virus respiratoire se transmet par les mains, la toux, les éternuements… Les enfants se contaminent entre eux, à cause de la promiscuité dans les lieux de garde collectifs.

Les enfants entre 3 et 9 mois sont les plus touchés par la bronchiolite. L’enfant peut avoir une seule bronchiolite durant sa petite enfance ou l’attraper plusieurs fois. En cas de bronchiolites répétées, on parle alors d’asthme du nourrisson, ce qui ne signifie, en aucun cas, que l’enfant sera asthmatique à l’âge adulte.

Les adultes peuvent être porteurs des germes et les transmettre aux plus jeunes. C’est pourquoi, pour diminuer la propagation de la bronchiolite, il est nécessaire de respecter des consignes d’hygiène de base : se laver les mains, éviter les bisous sur le visage et protéger son visage, lors de quinte de toux ou d’éternuements. En période d’épidémie, il est recommandé d’éviter les transports en commun et les lieux collectifs comme les galeries commerciales.

La plupart des bronchiolites passent rapidement, grâce aux séances de kiné. Les parents doivent également faire des lavages de nez, avec du sérum physiologique, entre deux et quatre fois par jour. Les antibiotiques sont inutiles pour une infection virale. Le paracétamol comme le Doliprane suffit.

Certaines bronchiolites peuvent s’accompagner d’une perte d’appétit, de fièvre élevée, d’otites ou de sécrétions purulentes. Ce sont les signes d’une surinfection bactérienne, qui demande l’administration d’antibiotiques.

L’hospitalisation d’un enfant atteint de bronchiolite arrive en cas de déshydratation, de forte fièvre et de détresse respiratoire, comme l’apnée. Les enfants sont alors placés sous assistance respiratoire, dans un service pédiatrique. Il est fréquent que le passage à l’hôpital ne dure que la journée, en séjour ambulatoire.

C’est le médecin traitant qui décide de l’hospitalisation de l’enfant, suite à une consultation. Les hospitalisations sont d’office pour les prématurés ou les nourrissons de moins de deux mois. Bon nombre de parents passent directement par les urgences, ce qui entraîne un encombrement des services de soins.

Aider bébé à tousser pour ne plus être encombré

La kinésithérapie respiratoire est souvent la première prescription du médecin. Le kiné effectue des séances de clapping, qui permettent de dégager les bronches de l’enfant. Ces séances souvent quotidiennes sont assez éprouvantes pour l’enfant, qui peut pleurer et manifester sa gêne.

Pour guérir de la bronchiolite, l’enfant a besoin d’évacuer les sécrétions de ses bronches. Il est fortement contre-indiqué de donner des traitements antitussifs comme des sirops contre la toux.

Les parents peuvent aider l’enfant à tousser, en le faisant rire. Le rire va entraîner la toux, qui permet de désencombrer les bronches.

De plus, pour les plus grands, il est possible de provoquer une toux sous forme de jeu. Vous faites de petites boules de papier et vous donnez une paille à l’enfant. Le but du jeu est que l’enfant souffle dans la paille et envoie le plus loin possible les petites boules de papier. Le fait d’expirer de manière prolongée entraîne la toux.

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